Je vous présente mon lit. La photo a été prise cet après-midi, en rentrant du collège. Ce matin, j’avais minutieusement fait mon lit avant de quitter la maison. C’est un rituel auquel je ne déroge pas depuis ma plus tendre enfance (si mon lit est défait, c’est que je suis malade et que j’ai l’intention d’y retourner). Cependant, Monsieur C., mon fidèle félidé de 14 ans, aime à passer ses siestes diurnes sous le couvre-lit. Je suppose que ça le sécurise. Il a trouvé le moyen de passer par le côté du lit et de se glisser entre le couvre-lit et la couverture de coton qui se trouve en-dessous. Quand il n’arrive plus à entrer en-dessous d’un côté… il essaie l’autre! La seule raison pour laquelle le coin le plus proche de la caméra n’a pas été défait, c’est que Monsieur R s’y repose habituellement… sur le couvre-lit (on devine d’ailleurs un espace légèrement plus foncé). Je vous laisse imaginer le bordel complet de ce lit lorsque je suis rentré de mon séjour à Vancouver en juin dernier; mon amie, qui venait quotidiennement nourrir les félins, a volontairement laissé la situation se dégrader, connaissant mon obsession pour l’ordre. C’était spectaculaire!
Ah! La joie des félins et de leurs drôles d’habitudes. D’ailleurs, Monsieur C a décidé dernièrement de prendre goût à l’eau… qui reste au fond de la baignoire après ma douche et au fond du lavabo de la salle de bains. Drôle de minet.
J’en profite aussi pour vous présenter Nanook (assis) et Isbjörn (couché), qui m’accompagnent depuis tellement longtemps que j’ai depuis perdu le compte. La table de nuit est unique: elle a été fabriquée par mon père dans les années 1960, avant ma naissance, pour un cours de menuiserie. Le reste du mobilier… est un poil plus… disons industriel.