En ce matin du 17 septembre, le thermomètre extérieur indiquait un beau -4°C au réveil… Il y avait, au sol, une fine couche de givre qui couvrait l’herbe. Oh! oh! Le potager n’en est pas sorti indemne… Les carottes et les betteraves auront survécu, mais pour ce qui est d’autres plantes…
Les haricots, fermes hier encore, sont devenus mollets… Leur saveur est acceptable et je pourrais toujours les congeler pour les faire cuire plus tard.
Les tomates, par contre, ne sont bonnes que pour le compost…
À l’exception de ces deux tomates-cerise qui se feront déguster au dîner…
La tournée du jardin m’a aussi permis d’apprendre que j’avais quelques framboises qui n’attendaient que d’être consommées.
Côté fleurs, les vivaces s’en tirent sans trop de dommages… mais les annuelles n’ont pas résisté.
Monsieur E, un peu surpris tout de même par la fraîcheur de l’air ce matin, ne s’en fait pas trop… Il continue à explorer son domaine extérieur avec ses frères aînés.
De notre coté de la Mare , nos jardins ne sont pas encore givrés .
Moi……si …..! ;-D
Curiosité potager, comment détermines-tu que les tomates ne sont plus bonnes que pour le compost ?
N’y-a-t’il donc aucune chance qu’elles continuent à murir pour devenir joliment rouges ?
Patton, pourquoi ne suis-je pas surpris outre-mesure?
Marine, malheureusement, les tomates, après un gel, deviennent amères. Même si elles mûrissent, il n’y a rien à faire avec elles… sinon peut-être du ketchup en ajoutant beaucoup de sucre.
En fait, c’est le niveau d’acidité qui augmente… c’est pourquoi il faut éviter de mettre de bonnes tomates du Jardin au réfrigérateur…
Et j’espère que tu vas prendre des photos du petit nouveau lorsqu’il fera l’expérience de la première neige…
Ah ! merci pour cette info que j’ignorais 🙂 Ici le 1er jet de la récolte a été extra, et un 2e semble encore à venir…
Avec des tomates vertes, on peut faire un excellent chutney qui se conserve plusieurs semaines. Il faut :
– 500 g de tomates vertes
– 1 pomme
– 50 g de gingembre frais
– 3 piments rouges
– 50 g de raisins secs de Corinthe
– 50 ml de vinaigre balsamique
– 70 g de sucre cassonade
– 5 g de sel
Couper les tomates vertes en petits dés.
Peler la pomme et la couper aussi en petits dés.
Peler le gingembre et couper en tout petits morceaux.
Retirer les pépins des piments et les hacher tout menu.
Verser le vinaigre balsamique et le sucre dans une casserole en acier inoxydable et amener à ébullition tout en remuant jusqu’à compète dissolution du sucre.
Ajouter les tomates et la pomme dans la casserole, ajouter le sel, mélanger et laisser cuire pendant 10 mn en remuant.
Ajouter le gingembre et les piments, bien mélanger et laisser cuire 5 mn.
Ajouter les raisins de Corinthe et laisser cuire encore 10 mn.
Verser la préparation brûlante dans des pots de verre avec couvercles hermétiques comme pour la confiture et fermer immédiatement.
Bon appétit.
KRN, ça semble délicieux. Ça marche même avec des tomates rendues amères par le gel?
Je pense que si les tomates sont restées fermes, il n’y a pas trop de problème. L’effet des autres ingrédients peut aussi minimiser la chose, notamment la cassonade.
Je pourrais essayer avec mes propres tomates, mais chez nous, il n’a pas encore gelé bien que ce matin le thermomètre soit bien descendu jusqu’à 6°.
Heu… je voudrais pas être méchante, là, mais ça fait quelques jours que votre jardin doit avoir décongelé, non? 😉 J’espère qu’il fait aussi beau chez vous qu’ici, depuis mercredi!
Oui, je sais… y’a du relâchement. Cependant, cette semaine, avec huit réunions en plus de l’enseignement, disons que je n’avais pas l’énergie de fréquenter la blogosphère. J’y reviens sous peu.
Chic ! On va pouvoir souper , sous peu …… 😉
P’têt ben…
Avec des tomates vertes , on peut aussi faire de la confiture : https://www.marmiton.org/recettes/recette_confiture-de-tomates-vertes-au-citron_29759.aspx
Effectivement. Mon paternel adorait. Moi, c’est une question d’apparence… j’ai de la difficulté à même goûter. De toutes façons, il y a plusieurs années que j’ai abandonné l’idée de cultiver des tomates à la maison parce que les aléas météorologiques par ici en rendent la culture trop incertaine. C’est surtout le cas depuis notre déménagement à Edmonton en 2019.