Non, nous n’avons pas acheté une voiture supplémentaire. En fait, la Jetta blanche était une voiture de location pour nous rendre à l’aéroport de Calgary début juin pour prendre l’avion vers Ottawa. Comme nous allions êtres partis deux semaines, il en coûtait moins de louer des véhicules pour nous rendre, puis pour revenir, que de payer deux semaines de stationnement. Toutefois, ce soir-là, on aurait dit que nous venions d’ouvrir notre propre concession Volkswagen. Elle fut un charme à conduire, cette Jetta, soit dit en passant. Aussi, les jours de Clio (la Golf rouge, à gauche) sont désormais comptés. Nous avons enfin, plus d’un an après l’annonce d’un programme de compensation pour les propriétaires de véhicules diésel «truqués», une date à laquelle nous la rendrons au concessionnaire. Elle a passé l’hiver au garage… et ne sera bientôt plus des nôtres.
Le pont de la paix à Calgary, le soir de notre séjour avant le départ. La lumière était trop parfaite. On voit toutefois que si le plan originel de Calatrava avait été suivi et que l’intérieur avait été peint en blanc, cela aurait encore mieux…
Survol d’une ville et d’un symbole bien connus après escale à Pearson.
Il y avait de bien bons desserts (et de bons souvenirs) à Ottawa…
Preuve que les traditions établies localement trouvent toujours un écho global à notre époque. Un pont piétonnier qui enjambe le canal Rideau «croule» sous les cadenas d’amour comme le Pont des Arts à Paris.
En Alberta, j’ai trop souvent la nostalgie des fromages. Nous nous sommes quelque peu payé la traite chez Vineyards, à Ottawa.
À notre retour, toutefois, mauvaise surprise. Une tempête s’est abattue sur Red Deer le 20 juin. Les dommages chez nous ont été somme toute mineurs: un arbre a détruit deux sections de clôture de la cour arrière et un autre, à l’avant, s’est abattu sur la ligne d’alimentation électrique de la maison. Résultat: cinq jours sans électricité à vivre comme au camping. Les chats ne s’en sont pas plaint. Nos propriétaires se sont une fois de plus montrés plus que diligents.
Après notre retour, nous avons passé quatre jours excitants comme bénévoles aux WIN Games (World Indigenous Nations Games) qui se déroulaient dans des communautés autochtones aux alentours d’Edmonton. Ci-haut, le grand chef Wilton Littlechild, idéateur de cette compétition, durant les cérémonies d’ouverture, puis la compétition de souque à la corde entre la délégation du Panama et une équipe canadienne, et enfin un «Haka» par la délégation Maorie durant les cérémonies de clôture.
Mes lectrices et lecteurs canadien(ne)s entendent parler des feux de forêt qui font rage depuis plus d’un mois en Colombie Britannique via les médias d’information. Ici, certains jours (c’est d’ailleurs encore le cas aujourd’hui), nous en respirons la fumée.
L’été nous apporte aussi, comme toujours, son lot de météo inquiétante. Ces nuages n’avaient bien sûr rien à voir avec la météo qui, il y a trente ans, a apporté une tornade dévastatrice sur Edmonton. Toutefois, lorsqu’ils nous sont passés au-dessus du crâne, environ une demi-heure après la prise de cette photo, la course était un peu plus ardue dans le vent et les petits grêlons. Et oui, je continue l’entraînement avec mon cher et tendre. Une dizaine de livres en moins depuis avril.
Le jardin fleurit toujours…