Les lectrices et lecteurs de longue date de ce blogue se souviendront peut-être que, lorsque nous avons fait annuler notre ligne téléphonique terrestre, il y a presque trois ans, nous nous sommes retrouvés avec une niche vide dans le mur du couloir, laquelle avait été intégrée à la construction de la maison. Impossible, donc, de l’éliminer tout simplement. De plus, comme la maison ne nous appartient pas, toute modification structurelle doit être avalisée. Pour voir l’état originel, cliquez sur l’image ci-haut.
Nous étions, je l’ai déjà mentionné, dans les travaux de peinture. Je vous en ferai part bientôt, lorsque j’aurai pris des photos des pièces. L’un des murs qui n’avait jamais été repeint depuis mon emménagement, il y a six ans, était justement celui où se trouve cette fameuse niche. Au mois de juin, lors d’une visite de ma belle-sœur, dont la pile du téléphone cellulaire avait peine à garder sa charge, il m’est venu l’idée que, peut-être, justement, je venais de trouver une vocation nouvelle à ce trou vaguement disgracieux et surtout inutile: une station de chargement pour nos téléphones et pour ceux de nos invités.
En fait, l’idée d’y installer une prise électrique m’habitait depuis longtemps, entre autres parce que plusieurs modèles de téléphones requièrent une alimentation électrique. La niche aurait pu, par exemple, servir d’endroit idéal pour y installer une base de chargement pour téléphone sans-fil… s’il y avait eu du courant. En prenant quelques mesures, je me suis rendu compte que la prise de courant située sur l’autre côté du mur, dans le salon, était montée à gauche du montant s’élevant juste à droite de la niche dans le mur, donc directement sous la niche. Rien de plus facile, dans les circonstances, que d’amener le courant à la niche.
Il fallait d’abord défaire la base de la niche, ce qui fut quelque peu plus sportif que prévu, puisque la base, constituée d’une partie visible en placoplâtre, était soutenue par un fort madrier (un 2X4) qui avait été installé lors de l’érection du mur… et donc qui ne fut pas facile à défaire sans défoncer le mur. Ma scie sauteuse y a laissé quelques lames.
Le fil que l’on voit est le fil téléphonique (fort ancien modèle) qui se rendait à la prise modulaire enlevée sur les photos, mais qui se trouvait là où lon peut voir un carré beige dans la peinture. J’ai volontairement creusé un peu plus bas que la niche originale, non pas parce que je voulais en baisser la tablette, mais parce que cela était nécessaire pour enlever le madrier… et que ça permettrait un accès plus facile sous la tablette une fois installée.
Une fois le trou dégagé, l’installation du fil fut l’affaire de quelques minutes, puis une petite boîte électrique était mise en place… ainsi que des renforts pour installer la nouvelle tablette. J’ai également installé une nouvelle boîte modulaire pour le téléphone, qui allait être moins apparente.
Restait à façonner une nouvelle tablette et son support/cachette avant, à visser le tout, puis finir et peindre.
Après avoir bouché les trous, poncé, peint… on se retrouve avec une niche fort présentable. Restait à la rendre pratique. Pour cela, il me fallait créer un espace de rangement pour les câbles. J’ai bien cherché les tiroirs en bois qu’autrefois vendait le Suédois, mais ils ne figurent plus au catalogue… ni en magasin. Il m’a donc fallu improviser.
Quelques couches de peinture, un peu de frottage des surfaces externes du tiroir avec de la paraffine, puis trouver une poignée simple mais élégante, et le tour était joué. Le bâti du tiroir ne tient que par quatre clous et peut facilement être enlevé si la nécessité d’utiliser la niche pour y placer un téléphone se présente à nouveau.
Un problème réglé, donc. Restaient deux autres projets créatifs dont je vais vous parler dans les prochains jours.
En passant, notre voiture est toujours à l’hôpital (chez le carrossier). Avec les inondations du printemps, il y a eu une semaine de délai avant que l’évaluateur se rende chez le concessionnaire pour la regarder. Ensuite, elle a été déplacée chez le carrossier… qui y travaille, mais qui a dû commander de nouvelles pièces pour compléter le travail. Nous sommes donc encore à la merci d’un véhicule de location. Que ni Oyaté ni moi n’aimons. Jamais nous n’achèterons de Focus.