Le retour

Je suis de retour chez moi. Enfin, je vais pouvoir dormir dans mon lit, là où l’oreiller ne se sauve pas inopinément pendant mon sommeil et où je me retrouve parfois le nez collé sur une boule de poils qui ronronne. Je vais aussi essayer de finir de guérir ce système digestif éprouvé; décidément, plus ça va, plus je pense à une légère infection de type viral (mon hypersomnie des derniers jours et les céphalées semblent indiquer cette piste). Mon jeûne de vendredi soir n’aura, je pense, que préparé le terrain à une infection opportuniste. Ça se calme déjà, toutefois. Mais l’inspiration n’étant pas au rendez-vous, je vous laisse sur ces photographies du retour (puisque celles de l’aller ont été appréciées). Le vol a duré 47 minutes et a une fois de plus offert des panoramas imprenables. Du moins après que nous sommes sortis des nuages qui enveloppaient encore et toujours Kamloops.

deglacage-des-ailes

D’ailleurs, l’avion avait recueilli de la glace sur ses ailes lors de son atterrissage, ce qui nous a valu un déglaçage en règle. C’était la première fois que je voyais la procédure d’arrosage des ailes avec de l’antigel. Je suis certain qu’il y a quelque chose de pas très écologique là-dedans, mais disons que je préfère pouvoir voler en sécurité…

kamloops-et-banlieues

Au décollage, nous avions droit à une vue imprenable des banlieues de Kamloops que nous venions de traverser, entassés à cinq dans un taxi. Nous approchions aussi de la couche nuageuse, que nous allions percer pour mon plus grand bonheur.

avion-sur-nuages

Une fois au-dessus des nuages, on pouvait voir l’ombre de notre appareil entourée de cet arc-en-ciel. Quelqu’un pourrait-il m’expliquer cet effet d’optique? J’avais beau déplacer (autant que je pouvais le faire dans le petit espace du hublot) mon point de vue, les deux restaient irrémédiablement superposés.

rocheuses-vers-lest

Puis nous avons à nouveau atteint les Rocheuses. et les pics superbes et majestueux qui trouaient les nuages. On me dira peut-être: mais n’étais-tu pas dans les Rocheuses à Kamloops? Pas exactement. Les montagnes qui bordent l’Amérique du Nord à l’ouest, que l’on appelle souvent globalement «Rocheuses» sont en fait composées de trois systèmes différents. Sur la côte du Pacifique se trouve ce que l’on appelle la «cordillère du Pacifique», qui ressemble beaucoup aux Rocheuses par la forme et la hauteur des montagnes. Les Rocheuses proprement dites forment la partie est de cet ensemble (elles chevauchent la frontière de l’Alberta et de la Colombie Britannique). Entre les deux se trouve le «plateau central», composé de montagnes plus basses, au relief adouci. C’est là que se trouve Kamloops. Dans cette zone mitoyenne on retrouve une variété de climats: de la douceur humide de la région de l’Okanagan, réputée pour ses vins et ses fruits à la région semi-désertique où se trouve Kamloops.

Puis les Rocheuses se muent en collines, puis cèdent le pas à la plaine et l’on voit apparaître ceci:

calgary-vue-du-sud

Oui, Calgary, métropole économique de l’Alberta. Ville d’environ un million d’habitants que je vous fais périodiquement explorer sur le plancher des vaches. Son centre-ville est assez frappant, niché au milieu de banlieues interminables. Nous l’avons contourné pour nous mettre dans l’axe de l’aéroport, ce qui donnait une vue imprenable sur la Tour de Calgary.

calgary-vue-de-lest

Puis, ce fut l’atterrissage sans histoire. Bernadette m’attendait sagement dans le stationnement étagé (ce qui m’aura coûté presque aussi cher que le vol…). Je suis rentré avec un collègue et au moment où j’écris ces lignes, j’aspire au sommeil… On s’attend que je sois en classe ce lundi matin à 9 h pour enseigner quelque chose de vaguement intelligent sur le Moyen-Âge.

À ceux que ce genre de détails intéresse: non, je n’avais plus de gugusses protestants évangéliques à côté de moi (mais j’étais toujours dans la queue de l’avion, soit dans la rangée 20, n’ayant derrière moi qu’un mur!). Les deux sièges à côté de moi n’étaient pas pris. On y a cependant installé un monsieur que son gabarit mettait un peu à l’étroit dans son siège assigné et qui s’est endormi au décollage. Je l’ai profondément réjoui lorsque je lui ai annoncé, alors qu’il s’excusait pour ses ronflements, qu’il n’avait émis aucun son durant le vol!

39 commentaires sur “Le retour

  1. Pas inspiré ? Et cette photo d’ombre d’avion auréolé ? Et la boule de poil ronronnante ? Et Bernadette qui attend sagement ? Et les protestants évangélistes remplacés par une gros monsieur qui ronfle ? La fatigue te va bien, Doreus.

  2. Doréus, le phénomène que tu as photographié s’appelle le spectre de Brocken. Tu as eu de la chance de pouvoir l’observer, c’est assez rare.

    Il faut que l’observateur soit placé entre le soleil et le nuage, qui est formé de milliards de gouttelettes d’eau.
    Chaque goutte d’eau se comporte comme un prisme et décompose la lumière blanche en sept couleurs de longueur d’ondes différentes.

    Lorsque les gouttes sont très petites, la dispersion (dite de Mie, du nom du premier observateur) est limitée dans l’espace et l’interaction entre les spectres issus de toutes les gouttes, à peu près réparties régulièrement dans le nuage est telle que la lumière blanche est immédiatement reconstituée, si bien que l’irisation est invisible à l’oeil nu.

    Bien qu’il n’y ait pas encore de loi démontrée mathématiquement parlant, je pense que la présence d’un obstacle privant de lumière certaines gouttelettes, le spectre décomposé des gouttelettes situées immédiatement à proximité de l’ombre ne trouve pas les couleurs complémentaires qui lui permettraient de refaire la lumière blanche et les différents rayons obéissent donc à la règle de la réfraction et de la dispersion donnant un arc en ciel dans l’environnement immédiat de l’ombre.

    Spectre de brocken photographié en Auvergne.
    L’ombre est celle du photographe.
    Pour voir ce phénomène, il faut évidemment que le soleil soit assez bas sur l’horizon, et que la brume ou les nuages soient près de l’observateur pour que l’ombre soit nette, sinon, le phénomène existe, mais très dilué, donc invisible.

  3. Je tente vainement d’écrire sur le phénomène optique vu de l’avion, mais ce doit être trop scientifique pour WordPress.

  4. Boris, c’est parce que j’agis parfois sans réfléchir… Une explication de la chronologie aidera:
    11 h (Calgary, heure locale) Je dîne d’une délicieuse sandwich préparée de mes blanches mains apportée dans mes bagages et qui avait réussi à traverser le contrôle de sécurité).

    14 h 30 (environ, heure de Kamloops), après avoir dû attendre une éternité et trois quarts à l’aéroport pour un taxi, j’arrive au campus pour m’inscrire. On m’indique que je devais payer comptant. Une étudiante, dans sa gentillesse extrême, me conduit à la BMO la plus proche pour que j’effectue le nécessaire retrait, n’ayant pas sur moi la somme requise. Je ne m’en suis pas rendu compte, mais c’était juste à côté de mon hôtel… où je n’étais pas encore allé. Mes bagages étaient restés derrière le comptoir d’inscriptions de toutes façons. De retour à l’université, je complète mon inscription, puis je décide de partir à pied vers mon hôtel, car j’avais eu confirmation que la chambre était prête. Trente minutes de marche ascendante avec mon barda.

    15 h 15 (plus ou moins) J’entre dans ma chambre et je tombe dans un sommeil catatonique. J’ai toute la misère du monde à me tirer du sommeil vers 18 h, ce qui me laisse à peine assez de temps pour revenir vers le campus pour la conférence plénière. J’ai bien tenté, en désespoir de cause, de prendre quelque chose chez McDo en passant, mais c’était plein d’ados des deux côtés du comptoir et il n’y avait pas de service.

    20 h 30. Vin et fromage consécutif à la conférence plénière. Fromages nombreux mais insignifiants et pas de jus autres que fermentés… Je prends quelques biscottes (il n’y avait pas d’assiettes non plus!), un peu de fromage et un verre de vin avec beaucoup d’eau. Ce fut tout mon souper, parce qu’au retour vers l’hôtel, à peu près tout ce qui aurait pu m’offrir quelque chose de pas trop lourd était fermé. Je suis donc retourné me coucher.

    Je pense toutefois que le virus avait déjà fait son effet. J’ai tous les symptômes caractéristiques d’une belle gastro-entérite.

  5. Momo, je me passerais bien de la fatigue, tu t’en doutes bien… Mais merci, ça console.

    KRN, WordPress t’en veut?

  6. KRN, J’ai trouvé ton commentaire (enfin, les deux, mais je n’ai publié que le premier). J’ignore pourquoi exactement ça avait abouti dans la file des «indésirables»… Merci du renseignement!

  7. Deef, la physique est une passion, même si certains sont à l’aise dedans comme un poisson dans des rognures de zinc, moi, j’aime et je n’ai pas souvent l’occasion de discuter avec d’autres passionnés, car nous sommes assez peu.
    L’optique, la thermique, l’accoustique, la physique ondulatoire sont les lois qui régissent l’univers.

  8. Merci Doréus, j’avais renoncé à faire un troisième commentaire sur le sujet, comme quoi, la physique rebute même les robots.

  9. Prompt rétablissement Doreus ! Je croyais que le froid sec anihilait les risques de gastro ? A qui se fier !

  10. Oui, la gravitation aussi, Momo, je n’ai pas cité toutes les disciplines.
    J’ai aussi oublié la statique, la cinématique, la mécanique, etc.

    J’ai connu la révélation dans la salle des machines simples du Palais de la Découverte.

  11. KRN, je pense que c’est davantage la présence du lien dans le commentaire qui lui a donné une indigestion…

    Patton, personne n’est à l’abri. Pourtant, ça ne m’était pas arrivé depuis une bonne vingtaine d’années!

    Quant à la physique, à cause du fait que j’ai fréquenté une école privée où nos options étaient limitées, j’ai malheureusement dû choisir entre trois options qui m’auraient plu en quatrième secondaire et la même chose s’est reproduite en cinquième. Par conséquent, je n’ai jamais formellement fait de physique. Ça me manque quelque peu…

  12. Doréus, à l’école d’architecture, une grande partie des enseignements tournent autour de la physique. Ce que j’avais commencé dans le secondaire s’est donc poursuivi dans l’enseignement supérieur.
    Je crois une fois avoir posté un commentaire pour dire que finalement, un architecte ne devait pas seulement construire joli ou audacieux, mais solide et fonctionnel aussi.

  13. KRN, j’étais d’ailleurs conscient que je mettais une croix sur une potentielle carrière d’architecte (c’était une des options que j’avais considérées) en choisissant l’informatique, puis l’histoire et la géographie en lieu et place de la physique. Effectivement, la première préoccupation d’un(e) architecte doit être la solidité du bâtiment!

  14. Autant que j’en ai connaissance, la gravitation serait l’une des forces les plus constantes dans l’univers…

    Beau, solide et fonctionnel, d’aucuns ont prétendu que c’était trois valeurs consubstantielles et indivisibles dans l’architecture et le design.

    Héritage puritain ?

    Les pyramides pharaoniques étaient-elles belles ? Car ne voilà-t-il pas une architecture qui était tout sauf fonctionnelle, mais entièrement rituelle ? À moins que…

    Pour ma part, j’ai appris à aimer les déséquilibres déglingués, l’impureté du baroque, l’hétérogénéité bizarre du Palais idéal, etc..

  15. Momo, la gravitation est en effet essentielle à l’univers, avec la cohésion qui en découle, le tout grâce à la structure atomique de la matière.
    Bien malin qui dira à quoi étaient réellement destinées les pyramides. Ce que certains bioénergéticiens en disent c’est que l’un de leurs effet est de modifier le réseau hartmann, ce qui est également le cas des cathédrales gothiques.
    Leur structure permet de momifier un corps en très peu de temps. Elles bonifient le vin, font murir les fruits et affutent les lames.
    Les équilibres déglingués ? Que penses-tu de l’Art Nouveau ? Hector Guimard ? Gaudi ?
    Nous avons déjà rencontré le facteur Cheval chez toi, après tout.

  16. Momo, héritage puritain? Je ne sais pas… Les Grecs étaient fascinés par les triangles parfaitement équilibrés. Quant aux fantaisies baroques, Art Nouveau et autres, il faut quand même qu’elles… tiennent! (même si c’est parfois visuellement à la limite du déséquilibre). Je ne pense pas qu’esthétique et physique doivent absolument se contredire.

    Quand aux pyramides, elles nous mystifient encore.

  17. Cet immeuble, construit par Gerhy, semble déséquilibré, pourtant, il est construit sur une trame absolument traditionnelle.
    J’espère que ça va passer, même avec le lien.

  18. Ça a passé comme une lettre à la poste. Je pense que WordPress était sur le mode susceptible hier soir… Comme mes intestins.

  19. On sent l’aplomb, quand même.

    les pyramides, pour les avoir vu de près, comme des millions de gens, je ne sais quoi en penser. À l’opposé des mastabas, qui étaient richement ornés, les pyramides ne le sont que peu.

    krn parlait d’extraterrestres, ahem…, j’avoue qu’à un moment l’idée m’a traversé, Akenathon, le pharaon monotoéiste, il y une de ces gueules….

  20. Je vais paraître résolument fantaisiste, mais l’histoire de Moïse écartant les flots de la mer rouge pour faire passer les Hébreux, lesquels flots ont ensuite englouti Pharaon et ses soldats, m’ont quelque peu laissée songeuse.
    Il n’est dit nulle part qu’un pharaon a péri noyé, par contre on trouve un épisode disant qu’il aurait été enlevé dans les airs. Se pourrait-il que Ramsès II ait été sauvé de la noyade par une soucoupe volante ?

  21. Ce pourrait tout autant être un hélicoptère de la garde côtière canadienne arrivé via une passerelle spatio-temporelle et disparu quelque part ailleurs dans l’espace-temps…

  22. Oui, mais cet hélicoptère était déjà occupé ailleurs.

    le livre d’Ezechiel : « Au centre encore, apparaissaient quatre animaux, dont l’aspect avait une ressemblance humaine. Chacun d’eux avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes. Leurs pieds étaient droits, et la plante de leurs pieds était comme celle du pied d’un veau, ils étincelaient comme de l’airain poli. Ils avaient des mains d’homme sous les ailes à leurs quatre côtés; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes. Leurs ailes étaient jointes l’une à l’autre; ils ne se tournaient point en marchant, mais chacun marchait droit devant soi… »

    Est-ce que ça ne ressemble pas à un hélicoptère ?

  23. Akhenaton était noir.
    Personnellement, je ne le trouve pas laid.
    Je craignais que les extra-terrestes ressemblent tous à « la denrée » de la soupe aux choux.

  24. Jamais été capable de regarder «la soupe aux choux» au complet. Ce film m’énerve.

    Personnellement, je trouve plutôt ce visage d’Akhenaton gracieux.

    Justement, je suis à relire Le mystère de la grande pyramide (un Blake et Mortimer) en mangeant. Il n’y a pas de hasard.

  25. Pour ceux qui se poseraient la question, l’absurdité et l’imagination sont permises dans les commentaires de ce blogue. Elles sont même encouragées comme antidote à la déprime.

  26. Doréus, bien qu’interprété par trois grands acteurs, le film de la soupe aux choux, dont certains passages m’ont fait bien rire quand même, ne vaut pas la lecture du roman de René Fallet, du même nom, qui a pour cadre le pays de la débredinoire.
    D’ailleurs, l’une des répliques du film, parlant de la vieille fille qui parlait des soucoupes volantes à la gendarmerie était :
    « mais elle est bredine à lier avec de la ficelle de moissonneuse batteuse » (les moissonneuses batteuses ne lient pas et n’utilisent pas de ficelle)

  27. Effectivement. On connaît bien ces machines-là dans mon coin. Il y a cependant des lieuses… qui utilisent ce qu’au Canada on appelle de la «corde de bale» et avec laquelle je ne voudrais pas être attaché (c’est plutôt rude).

    Quant aux débredinoires, si ça se faisait, j’en prendrais bien une bonne douzaine pour installer au collège… ça pourrait servir de temps à autre!

  28. Oh oh, Doréus, je sens que la journée avec tes étudiants ne s’est pas tout à fait passée comme tu l’aurais voulu…

  29. Ma journée avec les étudiants a été très courte. 50 minutes. Le temps d’enseigner et puis je suis reparti à la maison… où je suis un peu plus près de la salle d’aisance… en cas de besoin. En partant du collège, j’ai croisé l’un de mes grands patrons (le doyen aux affaires académiques) avec qui j’avais une réunion en après-midi. J’ai prononcé le mot magique «Norwalk» et il a eu un mouvement de recul. Sûrement, mon absence à la réunion sera excusée…

    Si le système digestif se replace lentement, le reste du système est affaibli. J’ai passé une partie du reste de la matinée à dormir.

    Je travaille toutefois à mes préparations de cours. De toutes façons, le lundi est ma journée de recherche hors campus (puisque je n’enseigne que de 9 h à 9 h 50).

    Pour revenir à la débredinoire, mes étudiants de ce matin semblaient avoir tout oublié de leur atelier en bibliothèque de vendredi matin… Ce n’était pas brillant brillant, j’avoue. Mais ce n’était pas à cela à quoi je pensais. Disons qu’elles seraient plus utiles vers la mi-session…

  30. Maintenant que vous le dites…. ouais, not ugly this Akenathon.

    Je suis enclin à penser que les écrans d’ordinateur ont des caractéristiques similaires aux écrans de luminothérapie.

  31. Momo, ce que tu dis rejoint une étude qui disait que le chat était bon pour le moral.

    Doréus, j’imagine que le Doyen n’avait pas envie de connaître le Norwalk de plus près. le repos est ce qu’il y a de meilleur pour ce genre de choses.
    E je suppose que dans ces moments là, on ne regrette pas le charme surrané des bécosses du fond du jardin…

  32. Je reviens sur les lieuses dont tu parlais tout à l’heure. Lorsque j’ai emmené mon fils passer son examen final pour être mécanicien agricole, il m’a expliqué pendant tout le trajet (deux heures) comment les aiguilles passaient dans les boucles et comment régler la tension de cette fameuse corde pour que le noeud se fasse bien, en faisant des gestes avec les deux mains et avec les commentaires.

    En examen pratique, il a eu de la chance, il est tombé sur cette machine et ses noeuds étaient parfaits, il a eu la meilleure note. Comme quoi, il n’y a effectivement pas de coïncidence.

  33. Momo, mon problème est de m’arracher à mon écran… c’est hypnotique, ce machin!

    Et KRN, non, je ne regrette en rien le «charme» des bécosses. Heureusement, je n’ai pas trop eu à visiter le «petit endroit» aujourd’hui, même si chaque visite est peu plaisante.

    Je vois que, effectivement, les liens se font à travers les océans (et je suppose, dans ce cas, le temps aussi).

    Bonne nouvelle: j’ai retrouvé l’appétit.

Les commentaires sont fermés.