Élagage

Il y a quelques jours, je lisais que mon amie et collègue Gillian faisait le ménage dans son classeur… Elle procédait à l’élagage des articles et autres documents accumulés au fil des ans pour fins de recherche et de préparation éventuelle de cours. C’est un processus qui est en marche ici aussi, cependant, l’objet du ménage est un peu différent, puisque j’ai beaucoup diminué la quantité d’articles historiques et autres sources que j’ai accumulé au fil du temps. En fait, le gros de ces documents se trouvait au bureau, et j’ai justement fait un grand ménage de printemps dans tout ça… revoyant des documents que j’avais entièrement oublié avoir en ma possession. J’avais aussi commencé, au printemps dernier, à faire le ménage dans mes documents et correspondance à la maison, éliminant entre autres quantité de documents de pastorale que je possédais encore et qui ne trouveront évidement aucun usage (et qui seraient de toutes façons peu d’actualité). Hier, en réorganisant la salle de rangement, je suis tombé sur trois boîtes d’archives personnelles et de correspondance que j’avais gardées. Cela m’a permis de constater que j’ai eu une période faste durant les années 1990, avec une correspondance de ministre. J’avais des milliers de lettres et surtout de courriels imprimés (j’ai une adresse de courriel depuis 1992… enfin, pas la même, mais ça vous donne une idée…) Trente ans de correspondance accumulée que je ne relirai probablement jamais. Je ne considère pas ma vie suffisamment importante pour devoir conserver le tout pour la postérité et en fait il y avait des textes que je ne voulais franchement pas conserver. J’avais aussi conservé de nombreux documents administratifs de peu d’intérêt à long terme. J’ai donc une bonne quantité de documents qui vont simplement aboutir au recyclage et presque autant (le contenu du bac noir que vous pouvez voir en photo) qu’il me faudra passer à la déchiqueteuse.

Les trois boîtes d’archives ont été réduites à une…

Dans la même veine, j’ai commencé le travail de préparation du bureau pour la peinture à venir sous peu, ce qui veut dire que je peux enfin m’attaquer à la réorganisation de mes bibliothèques. Lorsque nous sommes déménagés de Red Deer en 2019, j’ai éliminé probablement un bon millier de livres en les donnant ou les vendant. Cependant, j’ai aussi combiné mes collections du bureau et de la maison dans le but de faire une réorganisation de l’ensemble (ce qui en rétrospective fut une excellente idée parce que lorsque j’ai été forcé de déménager de bureau (deux fois!) pendant la pandémie, je n’ai eu que treize boîtes de matériel divers à emballer, au lieu de la cinquantaine ou plus qu’il aurait fallu si je n’avais pas déjà rapatrié la plus grande partie de ma bibliothèque. Cependant, depuis notre emménagement, je n’ai pas encore vraiment réorganisé mes livres, ce qui veut dire que, bien qu’ils soient organisés généralement par thèmes, ça peut prendre un bout de temps à trouver un livre spécifique. Il me reste aussi un peu d’élagage à faire à ce niveau; cela viendra donc dans les prochaines semaines, alors que je réinstallerai le tout.

Grand ménage

Vous savez ce que c’est? Ces poils, eh bien, ils se trouvaient dans la porte de notre four. Non, pas là où la nourriture cuit, mais bien entre les deux parois de la porte. Il y a un espace entre la paroi métallique intérieure (que l’on voit ici) et la paroi extérieure, faite de verre peint dans le cas de notre four. Il suffit d’enlever quatre vis au bas de la porte pour pouvoir… faire le ménage un peu dans tout ça. Je constate aussi qu’il manque une vis pour tenir la vitre intérieure, mais ça, il me faudrait aller chercher les pièces.

Le tout une fois nettoyé. Je sais, ce n’est pas parfait, mais nul n’est tenu aux miracles. Au moins, il n’y a plus de poils qui risquent de roussir… du moins jusqu’au prochain grand ménage. Cette fois, il avait été provoqué par une quiche qui avait choisi de couler abondamment au fond du four, requérant un nettoyage en règle de la cuisinière (qui en avait bien besoin). J’y ai passé l’après-midi, mais ça valait la peine. Je suppose que c’est le début du grand ménage de printemps… dont la maison a grandement besoin!

Oui… si la maison m’appartenait, j’aurais une cuisinière au gaz… on peut toujours rêver! Je rêve surtout d’une vraie hotte; la nôtre ne fait que recirculer l’air et ne fonctionne donc jamais autrement que comme éclairage.

Au fourneau… d’une autre manière

Ampoule du four

Voici une des nombreuses raisons pour lesquelles on devrait toujours porter des verres (de sécurité) lorsqu’on nettoie un four. Car c’est dans le grand ménage que s’est encore passée ma fin de semaine (exception faite d’une petite excursion fort agréable à Calgary samedi soir). J’ai à peine effleuré l’ampoule en nettoyant le four quand un bruit sec s’est fait entendre, des éclats de verre sont partis… puis, après deux secondes, le filament de tungstène a grillé et la lumière est disparue. J’en serai quitte pour aller chercher une nouvelle ampoule. Cependant, le four est propre…

Four nettoyé

Après deux ans, ça commençait à s’imposer. Pourtant, je fus surpris de constater que c’était moins pire que je l’aurais pensé… mis à part les grilles; voici une photo comparative:

Grilles du four

Celle du dessous avait été nettoyée. Bon, on a vu pire (en fait, la plus sale était celle qui est propre sur cette photo), mais c’est un labeur plutôt long, que je préfère tout de même faire par moi-même plutôt que d’embaucher quelqu’un pour le faire à ma place, comme une certaine collègue.

Frigo toubo

Quand je vous disais que je me suis lancé dans le grand ménage… j’ai profité du fait que le frigo n’était pas trop plein et qu’il ne faisait pas trop chaud pour le nettoyer aussi…

Derrière le frigo

… ainsi que, bien sûr, les «trous» derrière ces deux appareils. C’était là aussi moins pire que je l’escomptais, en grande partie parce que lorsque j’ai emménagé, il y a deux ans, le ménage avait été fait dans la maison par mes propriétaires et que c’était absolument impeccable.

J’ai aussi nettoyé le plancher. Il ne me reste plus qu’une partie des armoires de cuisine à faire… puis à laver les fenêtres et l’essentiel du «grand ménage» sera terminé. D’ici deux ou trois semaines, donc. N’empêche, je peux aisément imaginer d’autres façons plus agréables de passer une fin de semaine… En plus, ça vous fait des messages blogue rasants…