J’ai précédemment mentionné que nous avions eu des inquiétudes avec nos fils à poils ces derniers mois. Cela concerne ces deux adorables matous: Edgar et Oscar. Le tout a toutefois commencé bien avant les derniers mois. Edgar a commencé au cours de l’année 2022 à développer une petite masse à droite de la mâchoire. Un examen vétérinaire avait conclu qu’il fallait garder le tout sous observation. Lorsque cette masse s’est mise à grossir, une extraction chirurgicale (assaisonnée d’un nettoyage dentaire très coûteux) semblait avoir réglé le problème. La vétérinaire nous a offert de faire tester la masse, mais étant donné la facture déjà salée, nous avons choisi d’attendre, ce qui était aussi sa recommandation. Toutefois, quelques mois plus tard, une masse s’est mise à croître à nouveau. Mi-décembre, Edgar n’étant pas exactement lui-même (déshydraté et amorphe), nous l’avons amené chez un autre vétérinaire. Examen, biopsie… et diagnostic de masse cancéreuse. Radiographies, puis suivi chez l’oncologue vétérinaire… avec un pronostic fort peu prometteur assaisonné, si nous décidions de poursuivre un traitement, d’une tomodensiométrie pour évaluer la présence de métastases, puis d’une chirurgie qui lui enlèverait la moitié de son mandibule et serait suivie de traitements de radio et chimiothérapie. Autrement, l’enfer pour Edgar pour gagner quelques mois de vie, possiblement. La masse est un adénocarcinome, tumeur maligne et agressive. Début janvier, consultation d’un autre vétérinaire qui confirme que la chirurgie n’est pas vraiment une option à ce stade de la maladie. De plus, des métastases sont dorénavant palpables dans le système lymphatique. Il fallait nous faire une raison… après d’abondantes crises de larmes autant pour mon cher et tendre que pour moi : nous allons bientôt dire adieu à notre adorable minet gris.
Toutefois, il est — nous le savions déjà — un battant. Il n’apprécie pas vraiment les anti-inflammatoires et l’analgésique administrés quotidiennement en guise de soins palliatifs, mais il se délecte de poitrine de poulet bouillie et déchiquetée et il continue à être adorable, joueur à l’occasion, et très affectueux. Il dort un peu plus qu’à l’accoutumée, mais il pousse encore la chansonnette à l’occasion, faisant résonner la maison de son ululement vigoureux. Il vient de célébrer ses quatorze printemps la semaine dernière. Nous espérons le garder avec nous encore un peu de temps. Toutefois, nous avons que l’inévitable se produira à un moment donné durant l’année et nous y sommes résignés, même si cela ne sera évidemment pas facile lorsqu’il faudra procéder.
Oscar, pour sa part, nous donne du souci depuis notre emménagement. Il s’est mis à ne pas manger suffisamment… et trop occupés que nous avons été avec les préparatifs du déménagement, les rénovations, puis le déménagement et les autres rénovations, nous l’avons probablement négligé, côté attentions. La veille du jour où nous avons emmené Edgar chez le vétérinaire en décembre, c’était Oscar qui s’y rendait parce qu’il avait de la difficulté à marcher. Douleurs aux articulations et il avait perdu presque la moitié de son poids (passant de dix à un peu plus de six kilos). Une prescription d’anti-douleurs et un traitement quotidien à la glucosamine l’ont aidé à reprendre du poil de la bête, mais nous le gardons à l’œil… car il n’a pas vraiment repris son poids d’antan, mais il a quand même repris du mieux. Nous lui donnons à l’occasion un stimulant pour l’appétit… et il reçoit lui aussi quotidiennement une ou plusieurs portions de poitrine de poulet… et autant d’attention qu’il est possible de lui en donner. Les tests sanguins lors de son examen étaient normaux (hormis certaines déficiences associées à sa sous-alimentation), donc nous n’avons aucun diagnostic, sinon peut-être qu’Oscar a mal toléré le déménagement.
Si Oscar est un «chat en situation de déficit pondéral», ce n’est pas le cas de son frère Alfred et de Rusty… qui semblent tous deux avoir choisi de joindre les outremangeurs pas du tout anonymes. Ils se portent toutefois bien. Je sais toutefois que tout ce beau monde a bien hâte que notre logis atteigne une certaine stabilité… cela viendra au cours du printemps lorsque nous terminerons enfin les travaux de rénovation (au sous-sol et au rez-de-chaussée) et que nous rentrerons le reste de nos possessions (notamment les livres) qui se trouvent toujours au garage.