Récit d’installation

Notre maison est un duplex. Nous habitons la partie de droite, dont la porte d’entrée est cachée par l’arbre que l’on voit au premier plan… et qui est appelé à disparaître.

Je n’ai pas le temps présentement d’écrire un article tout en longueur… mais je voulais tout de même commencer l’année en vous présentant notre nouveau logis de l’extérieur, le jour de la prise de possession (le 31 août dernier). S’ensuivra un mois fébrile de rénovations dont je vous épargne le menu détail, mais que je note ici pour ma propre mémoire:

  • Grand ménage en profondeur de toutes les pièces, incluant un savonnage de toutes les surfaces
  • Enlèvement des portes pour être peintes séparément
  • Retrait de certaines armoires de cuisine en préparation des travaux de peinture et de l’éventuel remplacement du plancher
  • Arrachage des tapis de l’étage et au sous-sol et, par la force des choses, de toutes les plinthes (ce fut beaucoup plus facile qu’à notre logement précédent parce qu’il n’y avait pas cinquante millions d’agrafes au centimètre carré)
  • Réparation de deux stores (saviez-vous qu’il est à peu près impossible de trouver des cordes pour des stores vénitiens, parce que les stores à cordes sont maintenant interdits au Canada? Amazon fut une amie…)
  • Enlèvement de toutes les étagères des armoires, des miroirs des salles de bains
  • Bouchage de trous dans les murs, sablage… puis peinture
  • Remplacement du micro-ondes intégré (il baignait littéralement dans l’huile de cuisson)
  • Remplacement des toilettes
  • Et empaquetage de tous nos biens à notre logement précédent en préparation du déménagement
  • Vente ou don de biens superflus, notamment les ustensiles de cuisine qui ne fonctionnent pas sur une cuisinière à induction

Nous avions donné notice à nos propriétaires que nous quitterions leur logement au 30 septembre. Une autre saga s’est déroulée à notre ancien logement, alors que nos propriétaires ont mis leur propriété à la fois à vendre et à louer. Au moment de signer un bail avec une sympathique locataire avec qui ils avaient passé une entente verbale, ils ont permis à une dernière acheteuse potentielle de venir visiter (laquelle s’est avérée particulièrement malpolie) et elle a décidé d’acheter. Non seulement était-elle malpolie, mais elle voulait nous mettre dehors au plus sacrant.

Nous avons reçu l’aide de deux neveux d’Oyaté pour le déménagement, qui fut épique et probablement le plus mal organisé que j’aie jamais vécu… mais grâce à l’aide de mon beau-frère qui est déménageur professionnel, nous avons réussi à tout faire à temps. Le 29 septembre, nous quittions notre logement pour nous installer dans notre nouvelle maison, qui n’avait toujours pas de planchers et où les travaux de peinture étaient encore en cours dans les pièces à vivre. Nous avions initialement prévu déménager au début d’août (après avoir déposé une offre d’achat sur une autre maison, que nous avons finalement décidé de ne pas prendre). Jongler travail à temps plein et rénovations plutôt que de pouvoir rénover avant le début de l’année scolaire n’est pas la même chose… leçon pour l’avenir si nous devons déménager à nouveau (ce que nous ne prévoyons pas faire).

Donc, nous sommes arrivés dans une maison où nous avions une salle de bains complètement fonctionnelle (mais il restait une couche de peinture à appliquer), aucune porte installée (mais environ la moitié peintes), une cuisine non-fonctionnelle et une chambre à coucher où il restait toujours des travaux de peinture à réaliser… Les autres pièces étaient encore à divers stades de peinture.

Les tapis enlevés, débris de construction et portes entreposés temporairement au garage avec certains articles déménagés en attendant la location du camion de déménagement.
La cuisine quelques jours avant notre emménagement.

Ma belle-mère, qui accompagnait nos neveux, n’était pas impressionnée du chantier où nous nous installions, mais bon… Nous n’avions pas le choix. Au moins, mis à part un léger problème de moisissure au sous-sol (que nous allons régler l’été prochain) et qui s’est révélé au moment d’enlever les tapis, la maison était en bonne condition. Aussi, comme elle est de construction récente, l’électricité et la plomberie sont conformes au code du bâtiment et on peut trouver des pièces de remplacement standard. Nous espérions avoir la maison dans un état au moins présentable pour une pendaison de crémaillère à l’Action de Grâce, mais cela s’est avéré impossible. Notre première réception (modeste) d’ami·es fut pour nos anniversaires en décembre.

Nous avons donc vécu plus ou moins «en camping» pendant presque un mois pendant que nous:

  • Complétions les travaux de peinture de toutes les pièces du rez-de-chaussée et de l’étage
  • Recevions le nouveau plancher avec l’intention de l’installer en octobre… mais cela ne fut pas possible
  • Terminions la peinture des portes, puis les installions à leur place
  • Remplacions les interrupteurs et prises de courant d’ancien modèle
  • Achetions du mobilier de salon (nous avons vendu le précédent avant de déménager)
  • Installions le système filaire pour le réseau domestique
  • Installions le téléviseur du salon (nous avons utilisé un ordinateur portable pendant trois semaines… oh joie!)
  • Réinstallions une armoire murale dans la cuisine qui avait été enlevée pour faciliter l’insertion du réfrigérateur (lors de son remplacement en 2019, les anciens propriétaires avaient un peu forcé la note en enlevant une plinthe pour le faire entrer)
  • Installions le nécessaire pour vivre dans notre chambre et dans nos bureaux respectifs

Un avantage d’être sur place, malgré les inconvénients de vivre dans un chantier, était qu’il n’était plus nécessaire de faire la navette entre deux maisons. La distance est moins de 10 kilomètres, mais cela importe lorsqu’on est épuisé (et découragé dans le cas d’Oyaté). En même temps, l’urgence de la situation était quelque peu diminuée et il était parfois difficile de se motiver, mais on est quand même arrivé à rendre l’endroit habitable et j’ai pris des vacances de travaux à partir de la fin d’octobre pour me concentrer sur mon travail.

Le plancher livré en octobre attend patiemment au garage…. Une partie a été rentrée en novembre pour l’acclimater en préparation de son installation.
Vue générale sur le garage avec les boîtes (principalement de livres). Pas question d’y stationner pour le moment.

Nous vivions toujours un peu dans nos valises jusqu’à ce que je réussisse à installer de nouvelles tringles dans notre garde-robe au début de novembre. Il m’a fallu récupérer un peu, et fin décembre, je me suis lancé dans l’installation de notre nouveau plancher à l’étage, ce qui a été complété en trois jours. Nous avons également installé une élégante chatière dans la porte menant au sous-sol après l’avoir fermée accidentellement et empêché les chats de se rendre à la litière pendant une nuit…

Ce qu’il nous reste à faire:

  • Finir l’installation des plinthes de l’étage (elles sont fixées, mais il reste à les finir et peindre)
  • Installer les bibliothèques et étagères, puis rentrer livres, disques audio et vidéo
  • Enlever le tapis de l’escalier et installer le nouveau plancher
  • Démolir et remplacer une portion d’un mur du sous-sol
  • Peindre le sous-sol et l’escalier qui y mène
  • Installer le plancher du sous-sol (prévu pour la pause académique de février)
  • Enlever le plancher du rez-de-chaussée et installer le remplacement (prévu pour le printemps)
  • Fixer les armoires de cuisine
  • Installer et finir toutes les plinthes
  • Décorer (à peu près toutes nos œuvres d’art et photos sont en rangement)
  • Remplacer certains stores
  • Faire inspecter et nettoyer la fournaise et les conduits de ventilation
  • Faire installer une thermopompe pour climatiser en été et réduire la consommation de gaz en hiver
  • Éventuellement faire installer des panneaux solaires

Puis il suffira de faire l’aménagement extérieur… sans trop déranger le lapin qui s’installe de temps à autre au jardin.

Et les chats dans tout ça? Ils semblent avoir réussi à s’adapter à leur nouvel environnement… mais nous avons des inquiétudes que je vous partagerai dans un autre billet, mais elles ne sont pas directement liées au déménagement. Les voici le 29 décembre sur notre nouvelle causeuse:

C’était avant la grande froidure qui vient de nous tomber dessus… mais ils se pelotonnaient de manière inhabituelle et charmante. Oscar, à l’arrière, est toujours le laissé-pour-compte des autres.

Pour les «petits senteux» parmi vous…

Vous vous êtes toujours demandés ce dont a l’air notre maison au-delà des petits bouts que vous voyez autour des chats ou du comptoir de cuisine? Voilà votre chance! Lorsque nous avons annoncé à nos propriétaires que nous devions mettre fin à notre bail, plutôt que de chercher d’autres locataires, ils ont décidé de mettre la maison en vente à très bas prix. Nous avons donc dû nous affairer au grand nettoyage… et nous devrons accommoder des visiteurs et visiteuses au cours des prochaines semaines. L’annonce sur le site Realtor est apparue ce matin (cliquez sur l’image pour y accéder).

Entretemps, nous continuons les diverses étapes qui nous mèneront bientôt à notre nouveau domicile. Et je commence mes préparations de cours pendant que mon cher et tendre, qui vient de terminer son baccalauréat (canadien, ce qui n’est pas du tout la même chose qu’en France, hein!), se cherche maintenant un emploi à temps plein.

Kof kof!

Hier soir, alors que nous rentrions à la maison après des courses, on pouvait voir se pointer à l’ouest cet horizon qui n’était pas nuageux… non non. Il s’agit bien de fumée. Elle nous est tombée dessus au cours de la nuit. Depuis, la gorge gratte et les yeux picotent et ce malgré les fenêtres fermées. Techniquement, l’air est «acceptable» mais ce ne l’est pas pour les asthmatiques… Il semblerait que pour l’immédiat il ne s’agit que d’un sursis. Le seul élément positif est que la couverture de fumée diminue un chouïa l’intensité du soleil, ce qui rend les conditions semi-caniculaires un peu plus tolérables (on peut garder les fenêtres fermées).

Séparées à la naissance?

Sources: Photographie personnelle et capture d’écran du film The Incredibles

Pour aller à ses cours, mon cher et tendre passe souvent près d’une clinique dentaire qui s’annonce par cette affiche dans la fenêtre. Nous ne pouvons nous empêcher de constater une certaine ressemblance avec la gardienne d’enfants du film The Incredibles (2005)…

Aurores

Il y a tout de même certains avantages à vivre à des latitudes nordiques… pris tout près de chez nous il y a quelques minutes, par un soir de temps de fraîcheur printanière, pas de froidure… Cette seconde (plutôt la première vidéo prise) étant en mode portrait, je vous recommande de la visionner directement sur YouTube et en plein écran.

Excusez la granularité… les vidéos ont été prises à l’ordiphone… je ne trimballe pas ma caméra vidéo HD à tout hasard…