Séparées à la naissance?

Sources: Photographie personnelle et capture d’écran du film The Incredibles

Pour aller à ses cours, mon cher et tendre passe souvent près d’une clinique dentaire qui s’annonce par cette affiche dans la fenêtre. Nous ne pouvons nous empêcher de constater une certaine ressemblance avec la gardienne d’enfants du film The Incredibles (2005)…

Exercice

Mais qu’est-ce qu’ils font, ces deux-là, en cet été de pandémie, sans pow-wows à aller visiter?

Il se trouve que nous nous tenons occupés, même si nos journées commencent un peu plus tard, disons, que ne l’approuveraient les personnes matinales. Depuis la fonte des neiges, nous avons pu reprendre l’entraînement à l’extérieur, d’abord en faisant des boucles de plus en plus larges autour du parc du quartier, puis, lorsque la mousson ne nous frappe pas trop durement, dans le ravin du ruisseau tout près, que nous avons exploré il y a quelque temps. Les jours où la pluie rend le sentier potentiellement trop boueux, nous parcourons plutôt les sentiers pavés qui mènent là où nous nous entraînions jusqu’en janvier dernier: le centre Terwillegar, à l’ouest, puis nous revenons en décrivant un parcours qui n’est pas sans rappeler la forme d’une chaussure de course! Ce parcours nous donne 13,45 km. On fait une distance entre dix et quinze kilomètres tous les deux jours.

Les autres jours, nous avons pris goût à la bicyclette… parfois pour nous rendre chez un glacier, parfois simplement pour explorer. Hier, nous avons fait une boucle au centre-ville, une petite trotte d’une trentaine de kilomètres, et comme le temps s’y prêtait, nous avons fait quelques clichés, dont voici deux exemples:

Le centre-ville vu du pont dit Low Level, avant de repartir vers le haut et vers le centre-ville.

L’édifice de l’assemblée législative paré de son éclairage nocturne… je n’avais pas remarqué la lune au moment de prendre la photo, puisque j’étais distrait par d’agaçants utilisateurs des planches à rouler à propulsion électrique qui pullulent autour du centre-ville.

Un esprit sain dans un corps sain, c’est divin?

Vu, comme ça, lors de notre promenade vespérale (nocturne, vraiment) hier: l’enseigne d’une succursale d’une chaîne de salles d’entraînement (pas la nôtre) qui est fermée et dont le panneau a été renversé. Je ne sais pas pour vous, mais ce que je lisais, c’est «deus» (dieu en latin). Bon. J’ai l’esprit tordu, mais que voulez-vous?

Calgary by Night (2)

Photo: Oyaté
Photo: Oyaté

Mardi soir, nous étions conviés au cinéma Globe pour la projection du documentaire «The Pass System», suivi d’une discussion avec le réalisateur, Alex Williams. Ce fut une rencontre enrichissante, qui s’est poursuivie par une conversation avec une autre personne ayant assisté au film. Nous commençons à établir des liens.

Photo: Oyaté (volontairement surexposée pour faire «disparaître» les taxis)
Photo: Oyaté (volontairement surexposée pour faire «disparaître» les taxis)

Par la suite, bien préparés cette fois (lire: bien habillés, car nous avions eu froid la veille), nous avons parcouru quelques rues du centre-ville pour une autre séance de photographie nocturne.

Tête 1Cette fois, plutôt que de porter sur l’ensemble du centre-ville, notre regard s’est porté sur des détails, comme les sculptures plus haut, sur la 8e Avenue (Stephen Avenue) et la tête (l’œuvre de l’artiste espagnol Jaume Plensa est intitulée Wonderland) qui trône sur l’esplanade devant l’édifice Bow.

Tête3
Photo: Oyaté
Tête2
Photo: Oyaté

Encore une fois, nous nous sommes amusés avec angles de prise de vue et les réglages de nos appareils.

Horloge
Photo: Oyaté

Ensuite, Oyaté a décidé de s’attaquer au défi de prendre une photo de cette horloge tout près de l’édifice Bow. L’éclairage est plaisant à l’œil, mais difficile à reproduire en photo.

Tour3
Photo: Oyaté

Finalement, nous nous sommes tous deux essayés à prendre la Tour de Calgary en photo, avec son éclairage dont les couleurs et intensités changent constamment.

Tour1 Tour2Et j’ai découvert que mon appareil a tendance à faire une «réflexion» des lumières trop brillantes. Causé par la lentille? Il me faudra rechercher la cause de cet anneau fantôme.

Chose certaine, ces deux soirées photographiques ont beaucoup plu à mon cher et tendre! Il se sent dorénavant beaucoup plus à l’aise avec son appareil.

Calgary by Night (1)

Centre-ville
Photo: Oyaté

Il y a deux ans, Oyaté s’est équipé d’un bon appareil photo, mais il n’a jamais vraiment eu la chance d’expérimenter… jusqu’à maintenant. Il a décidé de s’attarder à comprendre le fonctionnement d’un appareil reflex et à s’amuser avec ses diverses fonctions. Lundi et mardi soir, donc, nous avons fait de la photo nocturne. Lundi, ce fut de deux promontoires offrant de bonnes vues du centre-ville.

Photo: Oyaté
Photo: Oyaté

Cela lui a permis de se familiariser avec l’utilisation d’un trépied, mais aussi de jouer avec les réglages tels que la vitesse d’obturation et la sensibilité du capteur (les valeurs ISO).

Pont de la rue du Centre. Photo: Oyaté.
Pont de la rue du Centre. Photo: Oyaté.

Ou encore l’utilisation du zoom pour prendre des photos de sites difficiles, comme ce pont suréclairé, sans en perdre les détails intéressants.

SaddledomeJe n’ai pas été en reste… même si je me suis surtout amusé de l’autre promontoire, situé au sud-est du centre-ville, surplombant le site du Stampede.

Saddledome close up