C’est le temps des recettes qui réchauffent!

chilisComme la froidure nous est subitement tombée dessus à l’instar d’un rhume que je traîne depuis mercredi, c’est le temps de la bouffe qui réchauffe et sustente. Il y quelques jours, j’ai vu cette recette faire son apparition sur le blogue d’une chroniqueuse culinaire calgaréenne que je suis régulièrement. Ses recettes ont l’avantage d’être basées sur le principe de ce qui se cuisine relativement facilement, avec des ingrédients préférablement de saison.

Dans l’assiette ci-haut, on peut voir, à droite, ma recette de chili ordinaire et, à gauche, cette nouvelle recette qui m’avait intrigué… surtout que c’est le temps des courges et que j’en achète donc plusieurs. J’ai aussi fait de la soupe de courge musquée mais aussi une version modifiée avec des carottes et beaucoup de gingembre. J’ai préparé les deux chilis en même temps; bon… ça faisait passablement de vaisselle, mais nous avons des plats préparés pour un bout de temps!

Je vous recopie la recette traduite telle quelle, bien que j’ai fait quelques entorses mineures que je note ici-bas. J’ai aussi doublé la recette.

  • Huile d’olive ou de canola
  • 1 oignon en dés
  • 1 carotte en dés
  • 1-2 branches de céleri en dés
  • 1 livre (454 g) de viande de dinde hachée
  • ¼ à ½ tasse de coriandre fraîche hachée
  • 2-4 gousses d’ail
  • 2 c. à soupe (30 ml) de poudre de chili
  • 1 c. à soupe (15 ml) de cumin en poudre
  • sel et poivre
  • 2-3 tasses (de 500 à 750 ml) de bouillon de poulet
  • 1 petite courge musquée (ou toute autre courge d’hiver) pelée et coupée en dés
  • 1 grosse pomme (préférablement sûre) pelée et coupée en dés
  • 1 boîte (398 ml) de tomates en dés
  • 1 boîte (398 ml) de lait de noix de coco [je n’en avais pas et je n’ai pas utilisé]
  • 1 boîte (540 ml) de haricots noirs égouttés [j’ai plutôt utilisé des haricots secs, réhydratés pendant la nuit, puis cuits à grosse ébullition pendant 30 minutes avant de l’intégrer à la recette; sinon, il aurait fallu laisser cuire le chili trop longtemps et la courge aurait tombé en pâte]

Dans une marmite ou une cocotte, faire tomber l’oignon, la carotte et le céleri à feu moyen-élevé pendant 4-5 minutes, puis ajoute la viande de dinde hachée et faire cuire complètement. Ajouter la coriandre, l’ail, la poudre de chili, le cumin, un peu de sel et de poivre et laisser cuire ensemble une autre minute.

Ajouter le bouillon, la pommes, les tomates, le lait de coco et les haricots. Faire mijoter 30 à 45 minutes, jusqu’à ce que la courge soit tendre et que le chili ait épaissi. Corriger l’assaisonnement au besoin.

Les deux chilis étaitent délicieux et avaient des personnalités bien différentes. Servi avec un peu de riz et une bonne bannique fraîche!

Chili en mijoteuse

Chili mijoteuseCette année semble destinée à être celle où je me procure tous ces petits électroménagers de comptoir que tout le monde autour de moi possède et pour lesquels je n’avais pas encore trouvé d’utilité. Après le mélangeur sur socle et le robot culinaire, voici la mijoteuse. Il y a une petite histoire derrière tout ça dont je vous parlerai si vous êtes gentils…

Donc, je me suis procuré une mijoteuse. Deux, en fait, parce que j’avais besoin d’un assez petit format pour pouvoir faire des portions d’un plat pour deux sans en avoir pour le reste de la semaine, mais aussi en avoir une assez grosse pour ces recettes familiales qui se réchauffent facilement. J’ai décidé, donc, d’en faire l’essai avec ma recette habituelle de chili con carne, sans les pois chiches, parce que je n’en avais pas sous la main.

MijoteusesCe n’est pas tellement sorcier: on remplit les mijoteuses des ingrédients, puis on lance la cuisson. Comme je m’y suis pris un peu sur le tard, j’ai décidé de faire une cuisson «rapide» au réglage élevé, pendant six heures.

Résultat: délicieux… à part les haricots (secs) qui auraient bénéficié d’une cuisson plus longue. À refaire un de ces jours en partant de la maison le matin pour mijoter tout doucement pendant que je suis au travail. Le seul inconvénient pour moi de l’utilisation de la mijoteuse dans de telles circonstances est que je ne suis pas vraiment matinal et que je ne suis pas vraiment d’humeur à préparer des ingrédients avant de partir le matin, surtout quand j’enseigne à neuf heures. Toutefois, c’était bien utile hier, puisque ma belle-sœur est venue en visite… et nous a préparé la bannique dont on voit un morceau sur le rebord de l’assiette.

Une autre recette qui réchauffe les entrailles: chili con carne

La semaine dernière, je vous parlais d’une première recette d’hiver: le bœuf bourguignon.  En voici une autre, que j’ai faite en même temps que le divin ragoût mijotait. Elle est plus simple (et aussi moins chère à réaliser). Il s’agit de ma variation du chili con carne. Il s’agit d’une recette dont les ingrédients varient, mais elle comprend à la base:

  • 1kg de viande hachée ou, mieux, de viande effilochée
  • 2 oignons espagnols (mais ce fut plutôt 5 oignons de mon jardin)
  • 3-4 gousses d’ail (au moins)
  • 3 boîtes de tomates en dés avec leur jus (ou l’équivalent en tomates fraîches)
  • 3 boîtes de haricots rouges (ou autres haricots, ou l’équivalent en haricots secs qu’on laisse tremper une nuit dans l’eau froide; c’est beaucoup moins cher comme ça)
  • De la poudre de chili et autres épices, sel et poivre au goût

À cette recette de base, j’ai ajouté:

  • 1 boîte de pois chiches
  • 1 boîte de maïs en grains
  • 2 branches de céleri et leurs feuilles finement hachées

Pour commencer, on prépare les légumes et légumineuses. On hache grossièrement l’oignon et on coupe le céleri en dés. Pour les légumineuses en boîte, jeter l’eau de conserve; on fait de même avec l’eau de trempage si on procède avec des légumineuses sèches. Ça ferait juste trop de liquide. Important: si l’on utilise des haricots rouges secs, il faut aussi les faire bouillir une heure séparément avant de les ajouter à la préparation, à la fois pour les attendrir et surtout pour éviter une possible intoxication alimentaire causée par la phytohémagglutinine que contiennent ces haricots. Cette étape n’est pas nécessaire pour d’autres types de haricots, sauf pour les attendrir.

Dans un peu d’huile au fond d’une marmite profonde, faire blondir les oignons (juste légèrement dorés, pas encore transparents) avec les gousses d’ail grossièrement hachées. Lorsqu’ils sont prêts, ajouter la viande. Cette recette peut très bien se faire de manière végétarienne. On saute alors cette étape et on appelle la chose «chili sin carne».

Une foi la viande bien cuite, ajouter la poudre de chili et les autres épices. Il ne faut jamais saler de la viande avant de la faire cuire. Évidemment, dans le cas de la viande hachée, cela ne ferait pas une grosse différence, mais le sel fait perdre son eau à la viande et elle durcit. On peut donc saler seulement après avoir bien fait brunir toutes ses faces.

Après avoir ajouté les épices (ou en même temps), ajouter les légumineuses et les légumes, puis les tomates. Touiller et oublier sur un feu doux ou dans le four à feu modéré. C’est moins long à cuire que le bœuf bourguignon, mais, comme lui, ça gagne en saveur lorsqu’on le réchauffe.

Désolé… je n’ai pas de photo du plat dans sa présentation suggérée, puisque toute cette recette est allée faire un tour au frigo et au congélateur pour servir de repas du midi. On peut servir le chili seul dans un bol, ou sur un lit de riz. Quelques fines tranches de cheddar très vieux sur le dessus ajoutent au goût.