C’est pas d’la tarte…

C’est fou ce que d’être «pour de vrai» en vacances réveille mes ardeurs culinaires. La présence de fraises en abondance à l’épicerie (elles sont de Californie, mais ce sont les seules que j’arrive à trouver par ici) n’y est pas étrangère non plus. Depuis une semaine, j’ai surtout dormi, question de reprendre mes énergies, mais j’ai aussi cuisiné quelques petits délices. Vendredi, ce furent ces tartes aux fraises (la recette a déjà été publiée sur ce blogue et il suffit de cliquer sur l’image pour l’atteindre, même chose pour les crêpes ci-dessous). Je me suis aussi lancé dans la création avec un dérivé du gratin dauphinois la veille.

Le gratin décoré avant d’enfourner. Cliquez sur l’image pour le voir au sortir du four.

Ce gratin était essentiellement basé sur la recette de gratin dauphinois préparé avec une béchamel parfumée aux oignons plutôt qu’avec de la crème pure. Là où j’ai varié, c’est en ajoutant, au milieu des rangées de tranches de pommes de terre, une couche de viande hachée assaisonnée à la sauce aux huîtres. Une heure et demie de cuisson ont peut-être entamé quelque peu l’apparence des légumes de décoration, mais le goût était sublime… Je crois qu’il en reste une portion au frigo…

Et en ce midi de la Fête du Canada…

… un brunch de crêpes aux fraises et bananes.

Bon. Là, il faut que je vous laisse… j’ai des travaux à terminer au jardin.

10 commentaires sur “C’est pas d’la tarte…

  1. Les photos sont superbes et appétissantes.
    Hum, j’espère ne pas me prendre une volée de bois vert de la part d’une de tes lectrice en posant la question, mais combien de semaines de vacances « pour de vrai » as tu dans l’année ?

  2. Euh… J’ai droit à 45 jours (ouvrables) de vacances. En réalité, j’ai probablement de deux à trois semaines de «vraies» vacances chaque été. Le reste du temps est consacré à la recherche et à la préparation de projets pour l’année à venir. J’ai aussi des publications bien en retard qu’il me faudrait terminer… Donc, sur ces neuf semaines, il en reste bien peu. De plus, j’ai souvent de la difficulté, surtout lorsque j’enseigne à la session de printemps comme ce fut le cas cette année, à prendre tous ces jours officiels de vacances entre la fin des cours en juin et le début de mon travail administratif à la mi-août.

  3. Moi, je ne sais pas trop à combien de vacances j’ai droit. Ça peut paraître bizarre, ça doit bien être écrit quelque part, mais comme la plupart de mes collègues, je raisonne en terme de missions (enseignement, recherche, travaux et responsabilités d’intérêt général) et non de temps de travail. Je m’arrête rarement complètement mais certaines semaines, en aout et lors des interruptions de cours d’hiver et printemps, je m’offre le luxe de travailler à mon rythme et donc sans contraintes de productivité, entre un dizaine et une vingtaine d’heures par semaine entrecoupées de nombreuses autres activités non professionnelles. C’est dans ces moments de travail sans contrainte que je réussi parfois à trouver des idées originales où des solutions innovantes aux problèmes auxquels je m’intéresse en recherche.

  4. Je suis d’accord. En fait, j’aime bien ce rythme de travail auquel les longues études de deuxième et troisième cycle m’ont habitué. Pour ma part, toutefois, on me rappelle chaque année à combien de «vacances» j’ai droit, car elles sont minutieusement comptabilisées par le collège et je dois, chaque année, remplir un formulaire édictant comment je vais répartir mes jours statutaires de vacances. C’est en fait une obligation légale inscrite dans le code du travail et qui importe surtout en cas de cessation d’emploi (car l’employeur, selon la date d’interruption d’emploi, doit à l’employé un certain nombre de jours de vacances payées). Ce plan de vacances annuel est toutefois assez théorique…

  5. Pareil pour moi, je suis dans ma cuisine depuis ce matin! C’est très bon pour le moral (mais pas tant pour mon tour de taille, hélas…) 😉 A part ça, j’ai 25 jours ouvrés de vacances par an (Noël/Nouvel an inclu) mais j’ai rarement pu en prendre autant que ça. Ce que je fais, finalement, c’est de prendre des jours de congés au milieu de l’année, quand j’en ai trop marre, hop, 2 jours de « vacances » en novembre ou mars, avant le stress de fin de semestre, par exemple.

  6. Je te trouve bien brave de cuisiner par un temps pareil. Ici, à Montréal, juste l’idée d’allumer le fourneau ou un rond de la cuisinière me fait suer à grossed gouttes!!!

  7. Dr. CaSo, comme tu sais, ayant une charge d’enseignement démente, c’est un peu plus difficile pour moi de prendre des jours de vacances durant l’année scolaire… même si parfois j’en aurais davantage besoin que d’une longue période durant l’été.
    Boris, il ne faut pas oublier que je cuisine dans un espace passablement plus grand et mieux aéré que ton adorable (mais menu) appartement qui ne jouit pas vraiment de ventilation transversale. Donc, ça rend l’utilisation du four plus vivable. De plus, nous avons des températures passablement moins élevées que Montréal ces temps derniers (autour de 25 degrés le jour, sans humidité), donc pas de problème. Ceci dit, hier, le souper était constitué de sandwiches à la salade de poulet froide et de salade César (avec vrai bacon et vrais croûtons maison). Donc… un répit du fourneau.

  8. En fait, le pire, ce n’est pas mon appart, mais le 3 1/2 temporaire de mes parents, jusqu’à vendredi dernier… Leur nouveau 4 1/2 est un peu moins pire…

  9. Au Québec, on utilise ce genre d’expression pour exprimer le nombre de pièces d’un logement (principalement pour les logements locatifs). Un 3½ a trois pièces (généralement une cuisine, un salon, une chambre à coucher) et une salle de bains (la demie). Un 4½ a deux chambres à coucher. Nous habitons techniquement un 9½, bien que ce genre d’expression ne soit généralement pas utilisé pour les maisons individuelles. Votre logement est soit un 4½ ou un 5½ selon que l’on décide de compter le salon et la salle à manger ensemble ou séparément.

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