Hier, nous sommes allés, en compagnie de ma belle-mère et des enfants dont elle a la charge, faire une petite visite au sommet de Sulphur Mountain, à Banff. Il y a longtemps qu’elle voulait faire l’expérience du téléférique… et cela nous donnait l’occasion de se revoir.
Une fois qu’on a digéré le coût d’admission (décidément, ils ne se gênent pas!), la montée est impressionnante.
Et une fois en haut, la vue sur Banff, nichée auprès de Tunnel Mountain, est imprenable. On voit également jusque, au loin, le lac Minnewanka.
Le centre-ville de Banff et ses rues incurvées. Le poste d’observation est clairement dans l’axe de l’avenue principale.
On peut aussi voir le majestueux hôtel qui a fait la réputation de Banff comme centre touristique.
Tout près, de l’autre côté de la rivière Bow, c’est le Centre des Arts de Banff qui se laisse à voir. Il s’agit là d’un lieu de réputation internationale, où des artistes font régulièrement des séjours en «retraite», mais on s’y produit aussi.
Évidemment, lorsque l’on est en hauteur, on tend à regarder vers le bas, mais ce qui se trouve à hauteur d’œil présente aussi un certain intérêt.
Le poste d’observation supérieur est encore en construction, mais il y a également une longue promenade aménagée en bois le long de la crête rocheuse qui permet d’explorer. C’était un peu plein de touristes près du poste d’arrivée des téléfériques, mais ça se dégageait à mesure qu’on s’éloignait.
Un peu partout, des panneaux interprétatifs permettent de connaître les lieux qui nous entourent, notamment les noms donnés par les colons aux diverses montagnes. On fait peu référence à la toponymie autochtone.
La diversité des touristes était impressionnante. Et nous étions là vers l’heure du souper (ce qui a réduit l’attente).
Il s’agit également d’un lieu historique significatif… ça, je ne le savais pas. Le poste d’étude des rayons cosmiques n’est plus là, mais on en souligne la présence passée.
Le principal vestige du passé est cette tour d’observation comme on en trouve un peu partout dans les Rocheuses et où nichent des gardes forestiers (celle-ci n’est plus utilisée à cette fin).
La vue du poste d’observation est impressionnante. Ça mérite presque la quarantaine de dollars par personne qu’il faut payer.
On peut aussi, par jours clairs, voir la vallée de la Bow qui s’étend vers l’ouest et le nord.
De retour au poste de téléférique, on peut voir le chemin parcouru jusqu’à la tour d’observation. Et comme le bâtiment est en construction, il nous a fallu attendre dehors. Pas trop pire pour nous, mais les enfants et ma belle-mère gelaient ferme. Pas exactement des conditions idéales. On promet mer et monde lorsque le poste d’observation, son restaurant et ses divers services rouvriront.
Le poste d’arrivée / départs. Les cabines contiennent quatre adultes et l’appareil a été fabriqué en Suisse.
Et nous voilà sur le chemin du retour.
J’oubliais: à cet endroit, on ne croit pas que les personnes handicapées comptent. Il n’y avait que deux espaces de stationnement pour personnes handicapées (par miracle, ma belle-mère, qui ne peut marcher très loin, a réussi à en avoir un) et les toilettes étaient au sous-sol d’un édifice où il n’y a pas d’ascenseur. Pour notre part, il nous a fallu stationner notre véhicule à pres d’un kilomètre de distance, parce que le stationnement débordait. Je me suis plaint aux caissiers, mais on n’en a cure, de nos plaintes… et il n’est pas vraiment possible de le faire via leur site web.
Ceci dit, il s’agit là d’une attraction touristique presque incontournable. Je regrette presque de ne pas l’avoir fait avant…