La grande montée!

teleferique1Hier, nous sommes allés, en compagnie de ma belle-mère et des enfants dont elle a la charge, faire une petite visite au sommet de Sulphur Mountain, à Banff. Il y a longtemps qu’elle voulait faire l’expérience du téléférique… et cela nous donnait l’occasion de se revoir.

teleferique2Une fois qu’on a digéré le coût d’admission (décidément, ils ne se gênent pas!), la montée est impressionnante.

teleferique3La faune est complaisante.

teleferique4Et une fois en haut, la vue sur Banff, nichée auprès de Tunnel Mountain, est imprenable. On voit également jusque, au loin, le lac Minnewanka.

teleferique5Le centre-ville de Banff et ses rues incurvées. Le poste d’observation est clairement dans l’axe de l’avenue principale.

teleferique6On peut aussi voir le majestueux hôtel qui a fait la réputation de Banff comme centre touristique.

teleferique7Tout près, de l’autre côté de la rivière Bow, c’est le Centre des Arts de Banff qui se laisse à voir. Il s’agit là d’un lieu de réputation internationale, où des artistes font régulièrement des séjours en «retraite», mais on s’y produit aussi.

teleferique8Évidemment, lorsque l’on est en hauteur, on tend à regarder vers le bas, mais ce qui se trouve à hauteur d’œil présente aussi un certain intérêt.

teleferique9Le poste d’observation supérieur est encore en construction, mais il y a également une longue promenade aménagée en bois le long de la crête rocheuse qui permet d’explorer. C’était un peu plein de touristes près du poste d’arrivée des téléfériques, mais ça se dégageait à mesure qu’on s’éloignait.

teleferique10Un peu partout, des panneaux interprétatifs permettent de connaître les lieux qui nous entourent, notamment les noms donnés par les colons aux diverses montagnes. On fait peu référence à la toponymie autochtone.

teleferique11La diversité des touristes était impressionnante. Et nous étions là vers l’heure du souper (ce qui a réduit l’attente).

teleferique12Il s’agit également d’un lieu historique significatif… ça, je ne le savais pas. Le poste d’étude des rayons cosmiques n’est plus là, mais on en souligne la présence passée.

teleferique13Le principal vestige du passé est cette tour d’observation comme on en trouve un peu partout dans les Rocheuses et où nichent des gardes forestiers (celle-ci n’est plus utilisée à cette fin).

teleferique14La vue du poste d’observation est impressionnante. Ça mérite presque la quarantaine de dollars par personne qu’il faut payer.

teleferique15On peut aussi, par jours clairs, voir la vallée de la Bow qui s’étend vers l’ouest et le nord.

teleferique16De retour au poste de téléférique, on peut voir le chemin parcouru jusqu’à la tour d’observation. Et comme le bâtiment est en construction, il nous a fallu attendre dehors. Pas trop pire pour nous, mais les enfants et ma belle-mère gelaient ferme. Pas exactement des conditions idéales. On promet mer et monde lorsque le poste d’observation, son restaurant et ses divers services rouvriront.

teleferique17Le poste d’arrivée / départs. Les cabines contiennent quatre adultes et l’appareil a été fabriqué en Suisse.

teleferique18Et nous voilà sur le chemin du retour.

J’oubliais: à cet endroit, on ne croit pas que les personnes handicapées comptent. Il n’y avait que deux espaces de stationnement pour personnes handicapées (par miracle, ma belle-mère, qui ne peut marcher très loin, a réussi à en avoir un) et les toilettes étaient au sous-sol d’un édifice où il n’y a pas d’ascenseur. Pour notre part, il nous a fallu stationner notre véhicule à pres d’un kilomètre de distance, parce que le stationnement débordait. Je me suis plaint aux caissiers, mais on n’en a cure, de nos plaintes… et il n’est pas vraiment possible de le faire via leur site web.

Ceci dit, il s’agit là d’une attraction touristique presque incontournable. Je regrette presque de ne pas l’avoir fait avant…

La fête franco-albertaine bat son plein!

Gribbit, la mascotte de la Fête franco-albertaine. Photo tirée de la page Facebook de la FFA. Cliquez sur l'image pour accéder au fichier original.
Gribbit, la mascotte de la Fête franco-albertaine. Photo tirée de la page Facebook de la FFA. Cliquez sur l’image pour accéder au fichier original.

Nous ne pouvons malheureusement pas y être, puisque nous participons à deux powwows en fin de semaine (et qu’on ne peut pas être partout en même temps), mais la Fête franco-albertaine, le grand rassemblement de camping familial des francophones de la province, bat son plein, toujours au David Thompson Resort, à l’ouest de Red Deer. Bonne poursuite à un événement dont la popularité ne se dément pas! Pour ma part, je n’ai participé à cette Fête qu’une seule fois, en 2009, lorsqu’elle se tenait à Saint-Paul.

Pour d’autres détails, n’hésitez pas à consulter (et à aimer!) leur page sur Fesse-de-Bouc.

Pendant ce temps, nous…

Poster tiré de la page facebook du powwow Enoch. Cliquez sur l'image pour accéder au fichier original.
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Poster tiré de la page Facebook du Powwow Alexis. Cliquez sur l'image pour accéder au fichier original.
Poster tiré de la page Facebook du Powwow Alexis. Cliquez sur l’image pour accéder au fichier original.

Petit retour sur les Fêtes

Iyarhe MnathkaVoici la vue que nous avions au réveil le lendemain de Noël… car nous étions dans la famille d’Oyaté pour célébrer chez son père en famille. Deux nuits, donc, à l’hôtel adjacent au casino de sa réserve, lequel s’est d’ailleurs beaucoup amélioré, côté service, depuis notre dernier passage. Le préposé à la réception en soirée aurait mérité de très chaleureuses félicitations pour le service qu’il nous a offert, notamment en déplaçant sa propre voiture pour nous permettre d’avoir accès à un espace de stationnement avec prise électrique.

Quant aux festivités, elles ont été brèves, mais festives. Je contribuais au souper (tourtières, tartes, et une dinde avec sa farce), ainsi que la sœur et la mère d’Oyaté. Nous nous y sommes donc rendus avec une Clio chargée jusqu’aux oreilles… surtout que nous amenions également la cousine d’Oyaté avec nous.

Festin Noël 2012Toute cette nourriture pour une vingtaine de personnes. Ils ont apporté les restes… Et c’était délicieux. Le repas s’est pris assez tôt, si bien que nous avons passé la soirée à l’hôtel à relaxer. J’en ai profité pour prendre un bain… dans lequel j’ai bien failli m’assoupir. Oyaté m’a par la suite imité, pendant que je dormais du sommeil du juste. Il m’a réveillé vers 22 heures parce qu’il avait faim; j’étais tout engourdi et désorienté alors que nous nous rendions au restaurant de l’hôtel pour un goûter de fin de soirée.

Le lendemain, au départ, mauvaise surprise: nous venions de prendre l’autoroute lorsqu’une crevaison au pneu avant droit nous a forcés à faire halte à un endroit particulièrement venteux dont Boris se souviendra peut-être parce que nous nous y étions arrêtés à notre passage en 2008. Et il faisait environ -25° C avec un facteur de refroidissement éolien polaire. En fait, nous étions juste en-dessous des fenêtres du père d’Oyaté. Nous avons rapidement vidé le coffre pour dégager la roue de secours (heureusement pleine grandeur, mais ce n’est pas un pneu neige), l’installer, et nous remettre en route. Évidemment, un 26 décembre, aucun garage n’était ouvert, mais j’ai pu faire remplacer le pneu le lendemain chez mon fournisseur habituel.

Après une sympathique rencontre à Cochrane avec une amie de longue date d’Oyaté, nous sommes rentrés auprès de nos minets qui ne nous ont apparemment pas trop tenu rigueur d’avoir découché pendant deux nuits…

Oscar, Alfred et KhanTiens! J’allais oublier de mentionner que nous avions de la visite… comme à son habitude, Monsieur Khan passe les fêtes avec nous jusqu’au retour de sa gardienne, partie s’épivarder à Ottawa. Comme on peut voir, il s’est assez bien adapté à son environnement, alors qu’à son dernier passage, il avait l’air de trouver que d’être confronté à quatre autres chats, c’était décidément beaucoup.

On dort

Le reste de ce temps de repos s’est passé assez tranquillement. Nous devions recevoir des amies pour un repas-fondue le soir de la Saint-Sylvestre, mais une gastro-entérite qui nous a jetés tous les deux par terre à partir du 30 décembre en a décidé autrement. Nous nous remettons lentement… ce qui me rappelle qu’il faut que j’aille réchauffer quelques restes pour souper.

Bonne année 2013 à tous. Et je fais mien ce souhait que j’ai lu quelque part sur la Toile: que 2013 vous apporte tout ce que 2012 a omis!

Ahhhhh!

J’étais là hier. Il faisait beau en cette fin de journée de fin d’été (décidément, c’est la fin ou le début de quelque chose en ce début d’année scolaire?). Ce message se veut une partie de réponse à la question que nous pose Dr. CaSo aujourd’hui… Me retrouver au milieu des Rocheuses (même si ce n’est qu’en bordure d’icelles) me fait beaucoup de bien. Je vous reviens avec un message plus détaillé parce que là, j’ai des bidules z’urgents à régler avant le début de cette année scolaire…

Sur le chemin du retour

Journée de repos à la maison après un trajet de 400 km hier. Je me rends compte que si j’ai l’endurance physique de ces longues promenades… tel n’est pas le cas de tout le monde. Néanmoins, ma mère est revenue à la maison émerveillée par les paysages vus. Je ne mets ici que cette photo de Castle Mountain, mais bon… les familiers de ce blogue sauront qu’il y en a d’autres au moins aussi impressionnantes… Une petite recherche thématique sur «Rocheuses» vous permettra d’en avoir un aperçu. De même, en allant dans les liens vers mon album photos Picasa (voir l’onglet «Photos» ci-haut) on peut obtenir un lien vers une série de photos prises à l’occasion de la visite de mon amie Lune il y a déjà deux ans. J’en mettrai des plus récentes lorsque j’aurai un peu plus de temps.

Hier, donc, nous avons vu bien du paysage. Les lacs Louise et Moraine, la magnifique autoroute des Glaciers… puis mon endroit préféré: Saskatchewan River Crossing. Malheureusement, il y avait encore de la neige dans les sentiers et nous n’avons pas pu admirer le lac Peyto dans toute sa gloire. Curieusement, le niveau des lacs Moraine et Abraham était étonnamment bas. C’était un peu surprenant après toute la pluie qui nous est tombée dessus (et qui est revenue après un répit durant la fin de semaine). Probablement que la fonte des neiges des montagnes n’est pas encore vraiment amorcée.

Lac Moraine

En soirée, hier, nous étions attendus chez une amie pour fêter ma mère. Ce fut sympathique, mais la fatigue était visiblement au rendez-vous. Ma mère a quand même profité de l’occasion pour goûter à la crème glacée maison locale… qu’elle a beaucoup aimé.

Après une nuit de repos où tout le monde a eu le sommeil lourd (sauf pour Monsieur R, qui chantait l’opéra à 7 heures… ce qui lui a valu de se faire enfermer dans l’atelier), la journée d’aujourd’hui a été consacrée au retour à la normale: lessive, ménage… entraînement pour Oyaté. Pendant ce temps, ma mère lit du Michel Tremblay et se croit au paradis.